Les pays membres des Commonwealth des nations

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Les origines du Commonwealth des nations

Le Commonwealth des nations remonte à l'Empire britannique qui, du 15e au début du 20e siècle, était constitué d'un nombre croissant de colonies et de territoires occupés. En 1922, il comptait 458 millions d'habitants dans le monde. Cela représentait alors un quart de la population mondiale sur un quart de la planète entière. Après la fin de la Première Guerre mondiale, les 4 plus grandes colonies se sont alliées au royaume, bien qu'elles fussent déjà considérées comme des États souverains. Les 4 premiers partenaires ont d'abord été appelés "dominions", puis, depuis 1952, "royaumes du Commonwealth". Au fil des années, d'autres pays se sont ajoutés, presque tous ayant été un jour une colonie anglaise ou du moins un territoire occupé par l'Angleterre. Les seules exceptions sont le Mozambique et le Rwanda.

Le Commonwealth des nations se conçoit davantage comme un partenariat que comme une construction contractuellement contraignante. Tous les États de l'actuel Commonwealth des nations sont des États souverains et ne dépendent pas les uns des autres. Ils s'engagent toutefois à une fidélité commune envers la Couronne britannique. A l'origine, il s'agissait du seul élément contractuel promis. Il était tout à fait possible que les pays membres aient eux-mêmes un gouvernement autocratique. En Australie, en Nouvelle-Zélande et au Canada, la maison royale britannique est adoptée et désignée sous le nom de "reine d'Australie" (ou du Canada et de la Nouvelle-Zélande), c'est-à-dire la reine Elizabeth II, qui a exercé ses fonctions de 1952 à 2022. Le chef symbolique du Commonwealth est toujours le chef de la couronne britannique, actuellement le roi Charles III. Ainsi, le siège administratif du Commonwealth est toujours à Londres.

Jusqu'en 1962, tous les citoyens du Commonwealth étaient même considérés comme des citoyens britanniques et pouvaient donc immigrer au Royaume-Uni et obtenir la citoyenneté britannique.

Anciens pays membres

Territoires extérieurs dépendants

Certains des États membres susmentionnés possèdent d'autres territoires extérieurs qui dépendent d'eux. Bien qu'il ne s'agisse pas d'États indépendants, ils jouissent d'une certaine autonomie économique et politique. Les accords conclus par les Commonwealth des nations s'appliquent également à eux, du moins en partie. Ces pays ne sont toutefois pas considérés comme des pays membres officiels.