Tsunamis au Japon

Événements les plus graves

Le tsunami du 11 mars 2011 a eu les conséquences les plus graves en termes de vies humaines, de blessures, de destruction de maisons et d'économie. 15 950 personnes ont été tuées et de vastes zones ont été détruites par un raz-de-marée d'une hauteur maximale de 55,88 mètres. L'événement déclencheur a été un séisme sous-marin de magnitude 9,1 survenu à 32 km de profondeur au large de la côte du Sanriku. Plus de 470 km² de terre ont été inondés. Près d'un demi-million de Japonais ont dû être évacués. Les conséquences ont été particulièrement dramatiques puisque la centrale nucléaire de Fukushima a été touchée par un raz-de-marée de 14 mètres de haut. Les réacteurs ont été si gravement endommagés que des matières radioactives se sont échappées et se sont répandues dans de nombreuses localités. Après le tsunami, une zone d'exclusion de 20 km a été mise en place et plus de 160 000 personnes ont été déplacées.

Tsunamis consécutifs à des tremblements de terre

Le Japon est situé à la frontière de plusieurs plaques tectoniques et au nord-ouest de la ceinture de feu du Pacifique. Au large de la côte ouest, la plaque continentale Amour, la plaque Philippine, la plaque Pacifique et la plaque Okhotsk, qui dérive du nord vers le sud, s'entrechoquent. La dérive des continents fait glisser les plaques entre elles ou les unes contre les autres. L'activité sismique est normalement faible et imperceptible. Cependant, une pression s'accumule sur les bords des plaques, épaisses de plusieurs kilomètres, et est libérée par les tremblements de terre.

Les tsunamis sont provoqués par des tremblements de terre ou d'autres éruptions sismiques dans les océans et entraînent des raz-de-marée parfois massifs qui s'abattent sur les terres avec une force énorme, causant ainsi de grands ravages. Même des raz-de-marée relativement modestes peuvent ainsi entraîner des pertes et des dommages financiers importants. Le Japon est un pays régulièrement confronté à des tremblements de terre et des tsunamis. Avant le séisme de 2011, les mesures de sécurité étaient considérées comme exemplaires, d'autant plus que le risque était jugé élevé, notamment sur la côte de Tōhoku, près de Fukushima. Cependant, on ne s'attendait pas à un séisme d'une telle violence et à ses conséquences potentialisées par la force, la proximité et les conditions géographiques, et l'ampleur des inondations a été sous-estimée.

La carte indique les régions les plus touchées par les tsunamis au cours des 1300 dernières années.

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Les tsunamis les plus graves au Japon depuis 1498

Ces évaluations se basent sur les données de la Global Historical Tsunami Database du National Geophysical Data Center, NOAA et World Data Service (NGDC/WDS), doi:10.7289/V5PN93H7 (anglais). Certaines données ont été résumées ou traduites.