Le Népal a accueilli 230.000 de touristes en 2020, ce qui les place au 154e rang mondial en termes absolus.
Si l'on ne tient pas compte de la taille du pays, ce classement n'est pas très pertinent. Si l'on rapporte le nombre de touristes au nombre d'habitants du Népal, on obtient une image un peu plus comparable : avec 0,0077 touristes par habitant, le Népal se situait au 189e rang mondial. En Asie du Sud, à la 6ème place, derrière l'Inde.
En 2020, le Népal a ainsi généré environ 208,37 millions d'euros dans le seul secteur du tourisme. Cela correspond à 0,68 % du produit intérieur brut et à environ 1 % de toutes les recettes touristiques internationales en Asie du Sud.
En moyenne, chacun des touristes arrivés en 2020 a dépensé environ 906 euros.
Évolution du secteur du tourisme au Népal de 1995 à 2020
Le graphique ci-dessous montre le nombre de touristes étrangers enregistrés chaque année au Népal. Un touriste est une personne qui passe au moins une nuit dans le pays, mais qui n'y vit pas plus de 12 mois. Dans la mesure où l'enquête comprenait également l'objet du voyage, les voyages d'affaires et les autres motifs de voyage non touristiques ont déjà été filtrés. Le nombre de personnes en transit au cours de la même journée et, par exemple, les membres d'équipage de bateaux ou d'avions, n'est pas non plus considéré comme un but touristique dans la plupart des pays. Si une même personne entre et sort plusieurs fois au cours d'une année, chaque visite compte à nouveau.
La ligne rouge correspond à la moyenne de tous les pays en Asie du Sud.
Évolution des recettes touristiques
En 1995, les recettes du tourisme s'élevaient à 169,98 millions d'euros, soit environ 5,3 % du produit national brut. Avec 363.000 de touristes à l'époque, cela correspondait donc à environ 468 euros par personne. En l'espace de 25 ans, la dépendance du pays vis-à-vis du tourisme a considérablement diminué. Avant l'apparition de la pandémie Covid-19, le chiffre d'affaires de 715,50 millions d'euros représentait 2,3 pour cent du produit national brut. Chaque visiteur dépensait donc en moyenne 598 euros pour ses vacances au Népal.
En 2020, le chiffre d'affaires généré par les touristes s'est effondré en raison de la pandémie de Corona. Sur les 715,50 millions d'euros (2019), il ne restait plus que 208,37 millions d'euros. Au Népal, cela représente une baisse de 71 %.
Toutes les données pour le Népal en détail
Année
Nombre de touristes
Revenus
% du PNB
Recettespar touriste
2020
230.000
208,37 mio €
0,71 %
906 €
2019
1,20 mio
715,50 mio €
2,3 %
598 €
2018
1,17 mio
626,59 mio €
2,2 %
534 €
2017
940.000
630,26 mio €
2,5 %
670 €
2016
753.000
449,91 mio €
2,0 %
597 €
2015
539.000
458,77 mio €
2,1 %
851 €
2014
790.000
384,64 mio €
2,2 %
487 €
2013
798.000
346,36 mio €
2,1 %
434 €
2012
803.000
294,99 mio €
1,7 %
367 €
2011
736.000
298,13 mio €
1,9 %
405 €
2010
603.000
285,13 mio €
2,4 %
473 €
2009
510.000
314,74 mio €
3,4 %
617 €
2008
500.000
240,01 mio €
2,8 %
480 €
2007
527.000
170,74 mio €
2,3 %
324 €
2006
384.000
125,04 mio €
1,7 %
326 €
2005
375.000
128,61 mio €
2,0 %
343 €
2004
385.000
209,02 mio €
3,6 %
543 €
2003
338.000
205,09 mio €
3,7 %
607 €
2002
275.000
141,71 mio €
2,2 %
515 €
2001
361.000
213,26 mio €
3,2 %
591 €
2000
464.000
237,12 mio €
4,0 %
511 €
1999
492.000
214,86 mio €
4,5 %
437 €
1998
464.000
223,12 mio €
5,1 %
481 €
1997
422.000
178,16 mio €
4,1 %
422 €
1996
394.000
182,38 mio €
5,2 %
463 €
1995
363.000
169,98 mio €
5,3 %
468 €
Nos données sur le nombre de touristes, les recettes et les dépenses se basent sur les données de l'Organisation mondiale du tourisme (anglais). Afin de garantir une comparabilité internationale, les données ont toutefois été recherchées et corrigées manuellement pour certaines années ou certains pays lorsqu'elles comprenaient manifestement des excursionnistes sans nuitées. Dans ces cas, les données ont été extraites des communications officielles des autorités touristiques nationales respectives.
L'OMC signale en outre que dans certains pays, le nombre de touristes n'est comptabilisé que dans les aéroports, dans d'autres également aux postes-frontières, voire dans les hôtels. Il n'est donc guère possible d'obtenir des données complètes et fiables dans aucun pays.